Psycho-Pratique

Comment gérer les conflits

Bonjour à toutes et à tous,

Ce mois-ci j’aimerais partager avec vous ma réflexion sur le conflit et la peur qu’il génère.

En effet, la peur du conflit est quelque-chose qui touche une bonne partie de nous et qui parfois peut causer un certain nombre de handicaps. Ne pas savoir les gérer peut alors nous mettre en position de frustration  pour, dans des cas extrêmes, ne pas dire de soumission.
Or, j’aimerais vous démontrer, une fois de plus, que c’est avant tout notre conception du conflit qui pose problème plus que le conflit en lui même.
Et ce, parce que le conflit est vital et bénéfique. Sans conflit pas de vie, pas de progrès, le néant intellectuel, biologique et social. Démonstration.
   

Changer son regard sur le conflit

Le conflit c’est quoi? C’est une lutte entre deux éléments, deux personnes, deux systèmes. 
Or, force est de constater qu’avec le « politiquement correct » la notion de conflit, donc d’opposition, se réduit au strict minimum: tyrannie de la consensualité.
Finies les opinions extrêmes (l’une à l’autre donc opposées) qui s’écharpent dans une joute verbale de haute lutte comme dans la célèbre émission de Michel Polak, Droit de réponse. Pour les plus jeunes visionnez cet extraordinaire et extraterrestre extrait, vous comprendrez de quoi je parle.
 
Les débats politiques n’en sont plus et consistent plus à garder un statu-quo qu’à faire évoluer les choses, les opinions. Pourquoi? Pour ne pas perdre. L’enjeu prend le pas sur le jeu. Pourtant cela reste avant tout un jeu, car il n’y a pas mort d’homme, normalement.

Fairplay

Normalement, car on pourrait même dire que l’enjeu prend le pas sur le Je, le risque étant désormais de perdre la face et d’encourir une disparition médiatique. La consensulaité est donc de mise pour préserver l’identité au détriment des idées, au grand damne du changement.

A cela près que la consensualité ne fait avancer personne car chacun reste sur ses opinions car consensualité n’est pas consensus, une évolution, comme nous le verrons plus loin.

Alors pourquoi avons nous donc peur du conflit – même si nous avons commencé à y répondre – alors qu’il semblerait qu’au siècle dernier il n’en n’était pas de même?


Une histoire d’enjeu

 Effectivement, tout est une histoire d’enjeu. Nous sommes passés de l’occasion du conflit – ce qu’il peut nous apporter  – au risque du conflit – ce que l’on peut perdre.

La peur du conflit se résume donc à ce que chacun à peur de perdre. Au premier rang: l’identité.

Je développerai dans un article futur la notion de soi et d’identité mais, pour faire court ici, disons que le soi n’est plus conçu de la même manière aujourd’hui. En effet, il y a une pression sur le soi, une fragilité qui, à chaque action, nous fait jouer à « to be or not to be ». 


 « Ô César, Twitter et Facebook ceux qui vont mourir te saluent »

Les réseaux sociaux, la pression à la performance au travail (le bon salarié), dans la vie quotidienne (la bonne mère, le bon mari, le bon élève…) ou partout ailleurs (j’achète, je possède donc j’existe, si je ne possède pas…) font alors reposer notre survie sur cette peur de perdre. Dans ce contexte, plus question de monter au conflit tant les risques de perdre sont grands.

C’est peut-être le plus terrifiant dans ce politiquement correct où plus rien ne peut être dit en dehors de ce qui est attendu. Plus rien ne surprend. Derrière la dictature de la sécurité, de l’aseptisation des esprits, l’intelligence humaine, la relation humaine se meurent. 

J’adore que l’on ne soit pas d’accord avec moi. Car soit j’ai raison (ce qui n’est jamais totalement vrai) et j’apprends quelque chose à l’autre soit j’ai tort et j’apprends quelque chose de l’autre.

Si j’apprends je grandis, je m’éveille un peu plus. Sans conflit je me meurs.


Notre société s’aseptise et gomme peu à peu toutes ses aspérités qui font à la fois son charme mais aussi empêchent de tourner en rond comme j’ai pu l’aborder dans ces articles.Pourquoi les gens sont comme ça? , Suis-je normal.e?   et le bonheur de la transgression.

Donc, au chapitre des enjeux et sans être exhaustif, nous pourrions donc trouver la peur de:


Perdre la face


Comme évoqué plus haut provoquer le conflit c’est prendre le risque de perdre la face et donc de ne plus exister. C’est le cas politiquement, professionnellement et de même sur les réseaux sociaux où en quelques clics on signe votre mort numérique à coup de hashtags. 
C’est ainsi nous rappeler que perdre la face, perdre l’honneur, c’est mourir par l’épée du duelliste ou encore par le sabre du seppuku (le Hara-kiri). C’est le magnifique cas dans le film de  Patrice Leconte « Ridicule » où la présence à la cour se joue sur des mots d’esprits et gare à la défaite tel Brice de Nice qui casse.

 

Du rejet, de l’abandon


Assez similaire au fait de perdre la face, cette peur diffère néanmoins du fait qu’elle nous ramène directement à l’enfance. En effet, bon nombre de personnes ont croisé de près ou de loin des situations de rejet, de harcèlement à l’école, ou encore d’abandon (abandon effectif ou manque affectif). Dans cette situation précise, les fondations de notre soi ne sont pas suffisamment solides pour entrer en conflit. 



La lutte résonne alors avec notre désir d’être aimé (donc la peur de ne pas être aimé). Peur qui ne concerne pas l’adulte qui ne peut être abandonné tel un enfant car nous possédons tous une forme d’autonomie. Les enjeux du conflit se mélangent alors. 

En effet, l’enjeu est ainsi porté sur la scène affective alors que bien souvent ils sont d’ordre organisationnels, idéologiques ou factuels. Ce qui fait conflit ce sont nos représentations et non notre être entier. En revanche, pour l’enfant qui sommeille à l’intérieur de nous, ne pas être aimé est insupportable. Accepter le conflit c’est faire appel à sa part adulte.

Des conséquences fâcheuses bien réelles

Si j’entre en conflit, donc je dis non, mon chef va me licencier.Cette phrase est une conséquence évidente que nous raconte notre tête dans cette situation. Force est de constater qu’en ces temps difficiles sur le marché du travail il est difficile de ne pas penser que d’aller contre sa hiérarchie puisse être risqué. 

Mais, à force de ne pas entrer en conflit que se passe-t-il? Tôt ou tard je quitte mon poste…pas dans le même état de santé malheureusement.Mais surtout, vous et votre supérieur vous priveriez peut être d’une magnifique idée ou éviteriez une fâcheuse erreur. Ne vous privez pas d’un prix Nobel.

Gagnant.e-Gagnant.e

Vous l’aurez compris, le premier pas vers une  gestion des conflits consiste à évaluer au plus juste l’enjeu, donc les possibles conséquences. Mais notre cerveau étant par défaut orienté par la crainte, il est intéressant d’observer ce que l’on peut gagner à gérer le conflit.
En effet, lutter ne veut pas dire forcément violence et lutter ne rime pas forcément avec victoire ou défaite. Avançons.

Conflit ou conflictualisation?

Ainsi, l’enjeu d’un conflit n’est pas forcément ce que l’on croit. Plutôt qu’une annihilation de l’un ou de l’autre peut être pourrions nous avancer vers une fertilisation mutuelle. L’eau de pluie, la vie donc, est bel et bien le fruit d’une conflictualisation entre air chaud et air froid!


En effet, pour cela il nous  faut regarder le conflit d’un autre œil  car il est partout. Le conflit c’est la vie.
Le conflit est partout et nous  en sommes constitués. Notre corps est en conflit permanent, lutte contre la gravité, lutte contre les écarts de température, lutte de notre système immunitaire contre les infections permanentes (notre corps comporte plus de bactéries que de cellules).

Je suis un conflit permanent

De multiples éléments s’opposent en permanence au sein de notre corps mais pas que.

A partir du moment où deux personnes sont différentes, il y a deux points de vue différents, deux points de vue à accorder, donc il y a conflit. Il n’y a pas ici de conflit, violent, où l’un va seulement gagner. Non, simplement un conflit parce qu’il y a un écart entre deux points de vue qui ne peuvent jamais être strictement similaires. Heureusement.


L’absence de conflit, l’évitement du conflit est donc vain. Ceci est dit.


Plus encore l’absence de conflit est néfaste pour ne pas dire fatale. 

En effet, même si cela peut paraitre ardu  j’aimerais reprendre la pensée complexe d’Egard Morin et ses notions de mécanique des systèmes appliquées aux relations humaines
(j’ai mis du temps à le comprendre j’espère prendre moins de temps à vous le transmettre ;-).

Ordre et désordre

Un système est un ensemble de personnes organisées autour d’un but et munies de ressources et de règles. Jusque là tout va bien. 

Hors en systémique, un système porte en lui une force naturelle de désorganisation  que l’on appelle entropie. Si l’on laisse des personnes, un système, fonctionner il va nécessairement se désorganiser et finir pas se désunir et cesser d’exister. Sans une autre force pour entrer en conflit avec l’entropie le système cesse donc de fonctionner. Si un système perdure c’est qu’une force vient donc équilibrer  cette désorganisation. C’est alors une force d’organisation celle-ci se nomme néguentropie. Cette force entre en conflit et canalise la désorganisation. De cette manière, tel le yin et yang, l’énergie produite par le groupe est canalisée et produit un mouvement.


Par exemple, dans une association, beaucoup d’idées fusent en même temps  le groupe ou le président doit en abandonner pour ne garder que les meilleures. Un conflit s’établit donc. Sans conflit aucune organisation ne tient. 

Du chaos naissent les étoiles


Il en est de même au sein de nos relations sociales, de nos communisations. Aucune relation amicale, de couple ou familiale ne peut tenir sans conflit. Rien ne peut avancer sans que deux forces entrent en conflit pour produire un mouvement.
Le conflit est nécessaire mais le conflit n’est qu’un état, donc en tant que tel le conflit n’est pas bon car il est statique. Il serait plus opportun alors de parler de conflictualisation.
En effet, le plus important est le travail de mise en équilibre. Quand deux forces s’opposent il y a production de mouvement sans que l’une ou l’autre ne prenne le pas sur l’autre. Ce mouvement est celui du tourbillon, toujours le yin et yang, mais aussi celle de l’éolienne où le mat résiste au vent pour produire la rotation.  

L’avion  (l’Homme) décolle parce que (un autre Homme) l’air lui résiste.

Dans le domaine des relations c’est bien la conflictualisation qui fait avancer, fait évoluer les idées et en génère d’autres toujours plus novatrices. La démocratie est le fruit de cela et sans conflit  ne sont que des dictatures qui elles aussi tombent un jour. Le politiquement correct, de ce point de vue, est bien une dictature.
N’ayant alors plus peur du conflit, car il en est de la vie je vous le rappelle, l’avancée est donc (de nouveau) de mise.

Réhabilitons le conflit !

Pour glisser peu à peu vers le sujet qui nous intéresse (comment gérer les conflits) la communication verbale est elle même un conflit qu’il est essentiel de savoir gérer. 

Savoir gérer et faire fructifier un conflit?

La partie la plus simple a bien été de parler du conflit et quelque peu de changer de point de vue vis à vis de celui-ci. La partie suivante est bien la plus difficile et bien évidement celle qui prend le plus de temps: le savoir-faire.

Cet article n’a évidemment pas la prétention (bien que le titre soit aguicheur, j’en conviens) de vous donner une méthode miracle pour réussir à gérer les conflits. D’une part parce que ce ne sera pas toujours possible selon la situation (il faut être deux pour conflictualiser) ni selon vos possibilités (tous les conflits ne se valent pas).

L’essentiel pour moi est de vous montrer que cela est possible et que les limites viennent non pas uniquement de l’autre mais aussi et  bel et bien de nous. De nos représentations, nous l’avons vu, mais aussi de notre communication. Alors comment faire?
La technique de gestion du conflit repose essentiellement sur de l’affirmation de soi (pour un article plus détaillé lire celui-ci L’affirmation de soi) mais il y a aussi un autre chemin qui consiste à explorer les différents points de vue.

Explorer les différents points de vue : Penser contre soi

Nous devons à Emile Cioran cette expression de « penser contre soi ». L’idée est alors d’explorer les autres points de vue à son propre regard. En effet, les problèmes viennent souvent d’un manque d’écoute ainsi que d’un manque d’ouverture à l’autre.
Apprendre à penser contre soi c’est prendre conscience que d’autres points de vue peuvent être aussi valables que le sien (sans que l’on soit pour autant d’accord avec). C’est prendre conscience également de la validité de son propre point de vue car à penser contre nous nous pouvons ainsi affirmer notre point de vue.

Exemple:

Vous êtes en conflit avec un ou une collègue concernant vos dates de vacances. Vous lui cédez les trois dernières semaines de Juillet que vous souhaitiez aussi prendre en pensant qu’elle refusera de vous les laisser. Penser contre soi c’est envisager les probabilités qu’elle accepte (contrairement à ce que votre tête vous raconte).
Penser contre soi c’est aussi considérer que vos droits sont égaux en ce domaine. Enfin, penser contre soi c’est aussi explorer son propre point de vue donc de l’affiner, le clarifier. Ce dernier point est essentiel dans la technique d’affirmation de soi que je vous propose d’aborder à présent.

L’affirmation de soi

 Je ne reviens pas sur ce qu’est l’affirmation de soi, l’article mis en lien est destiné à cela.

Concrètement, s’affirmer c’est exprimer son avis à quelqu’un sans que l’un soit au dépend de l’autre. S’affirmer c’est ainsi conflictualiser donc accorder ses points de vue.


1 Définir mon objectif clairement

Pas besoin de nous étendre ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. 

2 Mes droits

Avant tout, il vous faut considérer en permanence vos droits et ceux de l’autre. Contractualiser c’est faire valoir ses droits autant que respecter ceux de l’autre.
Dans la situation précédente, vous avez autant le droit de prendre les trois dernières semaines de Juillet que votre collègue. 

3 Explorer mes freins

Les enjeux

S’affirmer, c’est prendre une position d’adulte (une notion d’analyse transactionnelle pour ceux qui connaissent cette approche) et non plus d’enfant. En étant adulte l’abandon n’existe plus et les enjeux ne sont plus les mêmes. 
Posez-vous alors clairement la question de ce que vous craignez, et observez la crédibilité des enjeux. Est-ce une peur d’enfant (abandon/rejet)? Est-ce que ce que vous craignez peut réellement arriver? Dans notre cas votre collègue ne peut vous abandonner ni  vous rejeter. Elle peut certes vous en vouloir (peut-elle vous en vouloir à vie?) mais certainement pas vous violenter.


Identifier mes pensées bloquantes

Ceci revient à observer ce que votre tête vous dit de la situation, à observer les pensées obstacles qui vous empêchent d’agir ou du moins provoquent une communication non affirmée. Par exemple, « ma collègue ne voudra jamais », « ma collègue va m’en vouloir » ou encore « je n’arriverai jamais à lui dire ». Pensées obstacles non?

Identifier les émotions et sensations bloquantes


Prendre conscience des sensations et émotions qui se présentent ou se présenteront lors de la discussion. Peur, culpabilité? Dans le ventre? Une boule dans la gorge?

4 Faire une crise de calme et accueillir mes émotions 

Respirez ! Comme décrit ici dans cet article sur la respiration et l’anxiété. Ne communiquez jamais en état émotionnel intense, car c’est dans ce cas qu’il y a conflit et non conflictualisation. Nos fortes émotions nous placent tel un animal face à une menace.
    • Inspirer, gonflez le ventre
    • Retenez votre respiration quatre secondes
    • Soufflez creusez le ventre
  • Retenez à nouveau votre respiration quatre secondes (s’entrainer d’abord au calme)

5 Prendre mes pensées avec distance

« Je n’y arriverai jamais » ou  » ma tête me dit que je n’y arriverai jamais ». Une différence entre ces deux énoncés? 

Plus d’informations dans cet article « comment gérer ses pensées »
Pratiquez « l’à priori du doute positif ». Il y a TOUJOURS une chance que cela se passe comme vous le souhaitez!

6 D-Day, communiquer efficacement


Cette technique est véritablement une procédure à respecter et bien évidemment à entrainer ainsi qu’à répéter à froid (ou avec un ami). Je vous rappelle que communiquer est une compétence, que cela s’apprend et qu’apprendre c’est rater 🙂 et recommencer tel que pourrait le dire Nelson Mandela « je n’échoue jamais car soit je réussi soit j’apprends »


Exprimer mon point de vue


Je + émotion ou sentiment ou sensations + contenu précis

« Je serais heureux.se de prendre les trois dernières semaines de Juillet »

Faire preuve d’empathie, observer le point de vue de l’autre


Je comprends que + émotion ou sentiment ou sensations + contenu précis
« Je comprends que pour toi aussi c’est important de prendre ces trois mêmes semaines »
 


Option 1 proposer votre solution


« Serais tu d’accord pour »?  

« Serais tu d’accord pour me laisser prendre ces semaines importantes pour moi? »


Option n°2


Si besoin proposer un compromis

« Serais tu d’accord pour me laisser prendre ces semaines importantes pour moi, en contrepartie je te laisserai celle de Noël et jour de l’An » (ou autre)
 

Terminer par un « Sucre »


« je te remercie pour » « j’ai été heureux de pouvoir échanger nos points de vue certes différents »…etc.

« Je te remercie d’avoir écouté ma demande » ou « d’avoir accédé à ma demande ». En cas de refus, « Je comprends tes raisons, en tout cas c’était important pour moi de te demander cela »

Divers conseils

Trois « ne pas » 
    • Ne Pas se justifier rester toujours sur les faits
    • Ne Pas dériver (aller droit au but)
  • Ne Pas expliquer (ne pas expliquer pourquoi vous voulez ces trois dernières semaines)
Petit conseil corporel, redressez-vous ! Levez la tête ! et ancrez-vous au sol ! Le corps est le premier vecteur de l’affirmation !
Et n’oubliez pas que le conflit porte sur des points de vue pas sur des personnes. C’est votre demande, votre avis, votre opinion que la personne refuse pas votre personne. Dois-je vous le rappeler vos actes, vos opinions ne vous résument pas !


Ce qui en résumé nous donne:

  • Je respire et…
  • « Je serais heureux.se de prendre les trois dernières semaines de Juillet »
  • « Je comprends que pour toi aussi c’est important de prendre ces trois même semaines »
  • « Je te remercie d’avoir écouté ma demande »
  

Voici pour cet article sur le conflit ou sur le bonheur de conflictualiser son opinion, son regard. Pour s’enrichir, pour apprendre. Pour se construire, rien que ça.

Bien évidemment, ce ne sont que des paroles ainsi que de belles généralités mais un simple grain de riz suffit parfois pour renverser un silo. J’espère avoir au moins démystifié cette notion qui est bien loin de la violence du conflit armé. 


C’est un jeu pas un enjeu du Je.

Pour vous entrainer rien de mieux que d’aller à Thiercelieux !

Si vous avez des commentaires (à conflictualiser 😉 ce blog est aussi là pour cela, soit en message privé ou bien dans l’espace prévu en dessous. 
Et… si vous avez aimé partagez. Mes efforts seront récompensés 🙂
 

Psychologue aux multiples influences je base ma pratique de prise en soin sur la thérapie d'acceptation et d’engagement, la psychologie positive ainsi que les thérapies cognitivo-comportementales. En institution, en cabinet de ville, en formation professionnelle ou encore en tant que Blogueur ma vision de la personne en souffrance est bien celle d'une personne non pas "malade" mais plutôt "coincée": En devenir. C'est ainsi à travers une pratique mêlant psychologie, philosophie, humour et métaphores que je voue mon activité professionnelle à aider la personne à avancer vers ce qui compte pour elle.

Un commentaire

Laisser un commentaire