Quand la chute est le lieu du changement
Bonjour à tous,
Qui ne s’est jamais entendu dire « mais tu vas droit dans le mur !». Et pour quel résultat ? Bien souvent on se dit et on répond « t’inquiète » et au final on attend de percuter le dit mur d’une façon parfois heureuse.
👉 Oui, se faire le mur peut être une chance en psychothérapie et dans la vie.
En effet, si on se comporte de la sorte c’est qu’on y a intérêt. Ainsi nos comportements problématiques (manger, boire, travailler trop, fumer, procrastiner) sont souvent des solutions efficaces à court terme. Le moyen de changer est soit de changer pour mieux soit faire une expérience qui les rend moins cool voire impossibles comme perdre ses points de permis, avoir des analyses de sang exécrables ou risquer de perdre un être cher.
C’est ainsi ce qui se passe lorsqu’on prend le mur : ne plus pouvoir avancer comme avant… et là tant mieux car on se pose alors la question :
❓mais que je puis-je faire d’autre ?
👉 C’est ce qu’on appelle en thérapie d’acceptation et d’engagement le désespoir créatif.
👉Le désespoir c’est d’arrêter d’espérer que la solution puisse nous amener satisfaction par exemple attendre à ne plus avoir de pensée, ne plus avoir d’émotion en fumant ou mangeant …etc
👉et créatif parce qu’à partir du moment où on se rend compte que ça ne marche pas la créativité entre en jeu pour trouver d’autres solutions réellement efficaces (cette fois-ci) pour avancer dans la vie
Se prendre le mur (bien mais pas trop) fait souvent partie du changement, se prendre un mur est parfois l’occasion d’une vie, d’enfin devenir créateur de la sienne de changer de cheminer là on suivait celui des autres.
Qu’en pensez-vous ? Y a-t-il eu des murs prolifiques ? On en parle en commentaires ?. Personnellement je vous donne un indice L5/S1 pour remise une bonne remise en question de la valeur travail.
Bonne semaine à tous
Yannick 🤘
