
Un autre regard sur la souffrance
Bonjour à tous
Et si on changeait de regard sur la souffrance avec cette expression popularisée par Benjamin Franklin ? Souffrir a-t-il du bon ?

A l’ère des assistants en tous genres, celle où on veut tous se faciliter la vie (et après tout c’est normal de ne plus vouloir souffrir), on peut se demander ce qu’il en serait pour notre santé mentale si on poussait le refus de la difficulté à l’excès.

On pourrait aussi gravir la montagne en hélicoptère ou en télésiège, mais quelle satisfaction et quelle confiance arrivés en haut ? Peu, bien peu.

C’est souvent ce qui arrive à mes patients anxieux. A éviter toutes expériences désagréables leur vie se restreint peu à peu pour finir dans un trou noir sans vie.


En effet, la vie est comme une randonnée, c’est la montagne et la difficulté qui nous élèvent ! En psychologie ce qu’on nomme acceptation, c’est savoir faire avec ses sentiments désagréables et ici les aimer ( !) car, avec l’engagement (agir en direction d’un but choisis et valorisé), c’est ce couple qui nous procure satisfaction et confiance et nous fait dire, une fois en haut : JE L’AI FAIT !… et j’en suis fier.
Acceptation et engagement deux piliers d’une bonne santé mentale.

Et, c’est comme tout, on n’attaque pas la difficulté n’importe comment, on peut même se faire aider pour s’offrir une vie riche et pleine de sens.
Comme d’hab’, je suis friand de vos partages : Quelles sont les plus grandes souffrances qui vous donné les plus grandes fiertés ?
Yannick 

En savoir plus sur l’acceptation voici un article
et la seconde partie
https://eolepsy.fr/2018/10/11/lacceptation-2eme-partie-la-meilleure-la-revendication-de-ce-qui-pique/
et il y a aussi mon premier livre: Trouver son Bonheur dans sa tête et dans son corps

