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L’autre n’est pas un enfer, l’autre est une occasion
Bonjour à tous, Et hop une nouvelle psychofable ! Et si on écornait un peu l’individualisme en psychologie ? En effet, il est normal de vouloir acquérir toutes les compétences nécessaires à son bien être. Or, et c’est vain et c’est oublier que seul l’être humain n’est rien. Voici donc une magnifique fable d’un poète, Jean-Pierre Claris de Florian, découvert il y a peu et dont je vous parlerai encore. Dans une ville de l’Asie Il existait deux malheureux, L’un perclus, l’autre aveugle, et pauvres tous les deux. Ils demandaient au Ciel de terminer leur vie ; Mais leurs cris étaient superflus, Ils ne pouvaient mourir. Notre paralytique,…
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En finir avec la peur de l’échec ?
Bonjour à tous, J’espère que vous allez bien que vous avez passé un bon week-end. Pour ma part, après mes congés, je me suis offert une semaine de vacances supplémentaire sur les réseaux et me voici de retour avec l’habituelle citation du mois pour mieux percevoir la santé mentale. J’en avais déjà parlé mais reparlons de la peur de l’échec. 👉 Alors, que nous dit Skinner ce génial psychologue Américain que j’affectionne beaucoup ? 📌Premièrement, l’échec est une histoire d’attente et que parfois il faut arrêter de se surclasser. Nous ne sommes pas omnipotents💪. En effet, si nous avons agi de la sorte c’est un échec en…
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Les mots sont parfois aussi forts que les gestes. La violence verbale
Bonjour à tous Bienvenue pour cette nouvelle psychofable au service de notre santé mentale. Ce mois-ci, une fable à diffuser dans toute initiative de prévention du harcèlement (scolaire, sexuel, professionnel ou autre). Un petit garçon avait mauvais caractère son père lui donna un paquet de clous et lui dit que chaque fois qu’il se mettrait en colère, il devrait planter un clou dans la clôture. Le premier jour, le petit garçon en avant planté 37 ! Finalement, lassé de planter des clous et contemplant l’ampleur des dégâts, vient le jour où le petit garçon ne se mit plus du tout en colère. Il en informa son…
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L’hypersensibilité en santé mentale, concept ou réalité ?
Bonjour à tous En santé physique, l’hypersensibilité ne pose pas de problème d’acceptation, on est tous conscients d’avoir des peaux, des cheveux, des bronches plus ou moins sensibles sans que personne n’y trouve à redire. Mais en santé mentale l’hypersensibilité peine, elle, à être reconnue et prise en compte (soyons honnête, la science peine encore à comprendre le phénomène). Ainsi, comme Flaubert, il y a des gens pour qui, certaines choses, leur arrachent le cœur là où, pour d’autres, elles les effleurent simplement, bruit, lumière, foule, émotions. Et comme en santé physique, nous ne sommes pas tous égaux et cela peut nous faire souffrir Pourtant, le…
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Qu’est-ce l’empathie cette compétence essentielle ?
Bonjour à tous S’il y a un truc qui m’énerve particulièrement c’est lorsqu’on parle de santé mentale, à tout-va sans référence et de surcroît sans légitimité,. Personne ne se risquerait à parler d’immunothérapie dans le cadre du traitement du cancer. Pourquoi ? Parce qu’on n’est pas médecin. C’est ce qui m’a un peu gonflé lorsque notre cher Elon.M s’est exprimé en disant que l’empathie pouvait nous tuer et que c’était le principal défaut de l’occident. (itw 28/02025). WTF? 👉 Alors l’empathie c’est quoi ? l’empathie c’est dangereux ? On pourrait la résumer (🥺je n’ai que 2200 caractères) en disant que c’est la capacité à se représenter…
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Un autre regard sur la souffrance
Bonjour à tous Et si on changeait de regard sur la souffrance avec cette expression popularisée par Benjamin Franklin ? Souffrir a-t-il du bon ? No Pain, No gain A l’ère des assistants en tous genres, celle où on veut tous se faciliter la vie (et après tout c’est normal de ne plus vouloir souffrir), on peut se demander ce qu’il en serait pour notre santé mentale si on poussait le refus de la difficulté à l’excès. En effet, que se passerait-il si on choisissait une vie sans aucun effort à fournir, aucune souffrance à endurer ? Ce serait un peu comme une randonnée en terrain…
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Savoir pourquoi on agit pour agir mieux
Charles Péguy va en pèlerinage à Chartres. Il voit un type fatigué, suant, qui casse des cailloux. 👉 « Qu’est-ce que vous faites Monsieur ? 👉« Je casse des cailloux, c’est dur, j’ai mal au dos, j’ai soif, j’ai faim. Je fais un sous-métier, je suis un sous homme ». Il continue et voit un peu plus loin un autre homme qui casse aussi des cailloux 👉 « Monsieur, qu’est-ce que vous faites ? » 👉 « Eh bien, je gagne ma vie. Je casse des cailloux, je n’ai pas trouvé d’autre métier pour nourrir ma famille, je suis bien content d’avoir celui-là ». Péguy…
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Bientôt tous des machines ?
Bonjour, à tous, Pour mon retour de congés, sorti du cœur de la nature, parlons de nature ici humaine avec un petit coup de gueule trouvé dans un article sur les conditions de travail des postiers On entend parler d’intelligence artificielle de partout et c’est surement bien. Mais à tel point qu’on se demande où est passé l’humain ? Parler de sa santé mentale c’est important mais tout ne dépend pas de notre simple personne et nos conditions de travails influent aussi grandement sur notre santé. En effet, je reçois à mon cabinet beaucoup de personnes en souffrance, à qui on demande de travailler comme des…
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L’art de se réfugier en santé mentale
Bienvenue pour ce mot du mois tellement important en santé mentale : Refuge. Définition : Lieu où l’on se met en sûreté pour échapper à un ennui ou à un danger qui menace. En santé mentale ce mot est aussi essentiel que paradoxal. Combien d’entre nous nous réfugions nous dans le sucre, la nourriture, l’alcool, le travail, les jeux vidéo pour fuir les ennuis et trouver la paix ? Beaucoup, pour peut d’effet et si peu de paix. En effet, force est de constater que ces solutions de repli ne sont qu’illusions puisque tristement elles se transforment en guet-apens. Or en santé mentale il est…
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Être ou ne pas être bon… petite réflexion sur la perfection
Bonjour à tous, Pourquoi faudrait-il fuir les bonnes personnes ? Oui fuyez autant qu’évitez d’être bons ce n’est pas bon pour vous ni pour les autres. Amis perfectionnistes, bienvenus. Premièrement être bon implique sans aucune nuance le fait d’être mauvais. Cet interrupteur de l’être ou ne pas être ne peut être juste. On est jamais bon ou mauvais totalement, pour toujours et en toute circonstance. Noir ou blanc ça n’existe pas. Deuxièmement, s’ils sont bons (et donc ça marche aussi pour soi) on aurait tendance à les laisser faire le travail, à leur demander toujours de bons conseils. Bref le standard c’est toujours eux et non…