Psychologie de l’illusion, être sûr sans être sûr 1/4
Débutons ensemble une série de quatre posts, deux sur l’art de déconstruire nos certitudes et deux pour mieux avancer malgré cela. Pourquoi ? Eh bien, parce que pour avancer au mieux dans sa vie, la collecte d’informations de première qualité est cruciale. En effet, notre cerveau est une grande machine à manipuler des algorithmes, des statistiques.
Il lui faut donc des données fiables.
Or, comme nous allons le voir, nos perceptions sont loin de nous apporter de la fiabilité. Nous sommes limités par nos organes sensoriels, la sagesse revenant alors au doute. Ce que Platon met si bien en scène dans l’apologie de Socrate et son « je sais que je ne sais pas » qui clôturera ces posts. Oui, nos sens nous trompent et plutôt deux fois qu’une ! Ainsi, à oublier cela, on en vient à prendre des décisions sur des données parfois erronées. Les exemples foisonnent… « je te l’avais pourtant dit » ; « pourtant j’en étais sûr » …etc et génèrent bon nombre de souffrances chez les intolérants à l’incertitude et les fans du contrôle. Remédions donc, modestement, à cela.
Pour commencer, tournons 7 fois notre langue dans notre bouche avant de prendre pour certain ce que notre vue nous indique. La preuve avec cette petite vidéo » j’ai bien vu ce que j’ai vu… et pourtant ».
La vue, cette infidèle.
A lundi prochain où nous aborderons un prochain exemple d’illusions…. nos pensées nous trompent (parfois) aussi !
Bonne semaine,
Yannick