Psycho-Savoirs

Tic Tac Toc,les TOC en TCC

 
Le trouble obsessionnel-compulsif est une maladie fréquente. Il touche entre 1,6 et 2%  de la population adulte. C’est la quatrième maladie psychique après les troubles phobiques, les troubles liés à des toxiques (alcool et drogues) et les troubles dépressifs.
L’origine de ce trouble est pour le moment inconnue. La question « pourquoi moi? » est donc pour l’instant non résolue.

 

Qu’est ce donc qu’un TOC ?

Avant de rentrer dans le détail disons que le TOC est une réponse, une solution donnée à l’anxiété. Cette solution, ne résolvant pas cette anxiété, va devenir de plus en plus importante pour prendre toute la place. Une compulsion (la solution) fait suite à une obsession (origine de l’anxiété)

 

 
LES OBSESSIONS
 
Pour commencer il faut expliquer ce qu’est une obsession. L’obsession est une pensée qui exprime un danger. C’est une crainte, une peur dont il faut mieux se protéger. La caractéristique de celle-ci concerne un événement grave que l’on pourrait provoquer si l’on n’y fait pas attention.
 
Ces pensées surviennent de manière répétitive et surtout de manière intrusive, c’est à dire qu’elles sont vivaces et imposées à la personne. Elles sont ainsi source d’angoisse, d’anxiété. Nous avons tous des pensées, des peurs qui nous passent par la tête. Ici la souffrance est marquée et la personne ne peut pas s’empêcher de penser tout le temps.
 
Dans le TOC les obsessions ont un thème précis : la saleté, les erreurs ou bien le malheur pour ne citer qu’eux car il y en a d’autres. Ce thème n’est jamais complètement faux, on a tous peur de commettre une erreur au travail.
 
Ces obsessions vont donc provoquer de l’angoisse que la personne va chercher à faire passer par ce que l’on appelle des rituels ou bien compulsions.
 
Exemple: TOC de souillure: Jeanne ne peut approcher les objets ou éléments en contact avec le public par peur de la saleté. Lorsqu’elle touche quelque chose elle ne peut s’empêcher d’avoir la pensée « tu es sale ». Cette pensée intrusive va générer une angoisse que Jeanne quote à 9/10 et pour faire baisser celle-ci elle va ritualiser et se laver les mains jusqu’à ce que l’angoisse soit retombée… et cela peut durer 30minutes voire plus…. voyez le handicap que cela occasionne pour un seul contact. Imaginez sur une journée. Jeanne va alors en plus éviter tout contact avec les objets ou éléments sales (poignées de porte) jusqu’à ne plus aller à la fac car elle arrive toujours en retard après ses 1h30 de lavage matinal.
 
 
LES COMPULSIONS
 
Comme vous l’avez compris les compulsions sont les solutions données à l’angoisse mais d’une manière irrépressible. Les compulsions, du latin « compulsare » qui veut dire contraindre, sont assez spécifiques  de l’obsession soit par exemple:
  • Saleté-Lavage
  • Erreur-vérification ou rangement
  • Malheur- rituels mentaux (compter jusqu’ 13 par exemple)
 
Dans le TOC la personne est tout à fait lucide sur ses peurs. La culpabilité est d’autant plus grande que l’on reconnait le problème, son côté « futile » (« se laver autant est ridicule ») mais sans pouvoir s’en empêcher. Ces compulsions vont servir donc à faire baisser l’obsession et l’angoisse. Se laver les mains, vérifier, ranger peut alors prendre des heures voire la journée entière. En effet, étant donné que le rituel fait baisser momentanément l’angoisse, la personne va de nouveau « ritualiser » et aller vers le toujours plus. C’est ainsi une stratégie de contrôle ou de reprise de contrôle qui finalement renforce la perte de maitrise sur soi…. et engendre une souffrance importante.
 
LES EVITEMENTS
Autre stratégie pour faire baisser l’angoisse : éviter les situations anxiogènes. Dans le cas d’une obsession de saleté la personne peut se sentir incapable de faire entrer quelqu’un chez soi. Ces évitements participent à la souffrance car ils éloignent la personne de la vie ainsi que la personne qu’elle souhaite devenir. C’est une lutte perpétuelle contre le TOC qui se fait au détriment des valeurs et du projet de vie de la personne. Ceci dans la plus complète incompréhension de l’entourage.
 
NORMAL OR NOT?
Après avoir expliqué ce qu’est un TOC  il est important de savoir quand ces obsessions-compulsions deviennent une maladie. Tout d’abord le chiffre avancé est 1 Heure. Les compulsions doivent prendre plus d’une heure par jour pour être considérées comme anormales.
 
Mais au fond, nous avons tous des idées obsédantes comme le montre l’étude suivante. En effet, 80% à 99% des gens normaux interrogés dans trois pays ont éprouvé des obsessions dans le mois précédant le questionnaire. Ainsi quasi toute la population a ces pensées obsédantes qui s’imposent à elle.
 
On trouve parmi les thèmes les plus fréquents, la peur d’ébouillanter quelqu’un, laisser la porte ouverte ou bien mettre la voiture dans le fossé. La grande différence ne se trouve pas dans la qualité des pensées mais bel et bien dans l’intensité ainsi que dans la réponse apportée. Ainsi dans le TOC les obsessions sont très fréquentes, très longues et pénibles. Il en est de même pour les évitements et les rituels.
 
Alors bien sûr une personne souffrant de TOC n’est pas folle ni démente. En effet, dans la folie, la personne perd ses facultés mentales et de jugement… dans le TOC la personne est hyper lucide… justement trop.
 
Donc afin de savoir si ce que vous ressentez est un TOC ou bien pour évaluer l’influence de votre TOC, des outils appropriés permettent de quantifier l’intensité du TOC mais aussi son retentissement sur le plan social, scolaire, professionnel ou familial. En particulier, la Yale-Brown obsessive compulsive scale (Yale-BOCS) est une échelle qui permet d’étudier la durée des obsessions, l’effort que fournit le patient pour lutter contre ses idées obsédantes, le contrôle qu’il a sur elles, la gêne sociale et l’anxiété qu’il éprouve en présence de ses idées obsédantes ou de ses compulsions. Elle permet de calculer un score global allant de 0 à 40 : ainsi on parlera par exemple de TOC infraclinique entre 0 à 7 et de TOC extrême de 32 à 40.
 
 
Pourquoi vous ou Lui?
 
En TCC on parle de modèle bio psycho social. Biologique? En effet 60% des troubles sont dits d’origine génétique. Non pas qu’il y ait forcément un gène du TOC ou de l’anxiété (même si) mais plutôt une « sensibilité à ». Tout être vivant possède ses forces et ses faiblesses. Les 40% autres se répartissent entre le psychologique, le vécu éducatif ou traumatique et le social c’est à dire l’environnement dans lequel on se trouve.
 
Le déclenchement d’un TOC se fait souvent jeune et l’on peut résumer cela par :
une « personne sensible présente  au mauvais moment à la mauvaise place ».
CURE DE DESINTOCATION
LA TCC    
1- Le versant comportemental
 
Comme vous avez pu le constater, le TOC se maintient grâce aux mécanismes d’évitement et de ritualisation. La personne, en évitant, perd sa capacité à faire face aux situations angoissantes. En ritualisant, elle associe comme un conditionnement le fait que l’angoisse baisse avec la pratique du rituel.
 
Le principe de la TCC va être de permettre, à l’aide d’exercices simples, d’exposer la personne aux situations d’angoisse et lui fait faire l’expérience que l’anxiété descend toujours, même sans rituel (vois article sur la « peur »). La technique qui va aider à surmonter cette peur s’appelle l’exposition avec prévention de réponse (EPR).
 
Le principe est d’exposer la personne d’une manière TRES progressive aux situations qui déclenchent l’obsession et les rituels. Cette exposition a pour  but de se confronter à des situations déclenchant une anxiété supportable.
 
Nous établissons ainsi une hiérarchie des situations angoissantes et abordons toujours d’une manière très progressive ces situations. Ceci de telle sorte que l’effort soit supportable car passer de 0 à 1 requiert le même effort que de passer de 6 à 7. Etant exposés à l’anxiété nous allons alors diminuer ou simplifier le rituel. C’est ce que l’on appelle la prévention du rituel (de la réponse). Au final, l’idée est de réagir comme n’importe qui le ferait. Se laver les mains d’une manière sereine et d’une manière admise ou bien vérifier les choses d’une manière commune (1 au lieu de 10).
 
Ainsi, le principe de cette thérapie réside dans le fait qu’elle utilise des affrontements « faibles » dans le but d’entrainer l’organisme à résister à l’envie de ritualiser. Ces petits succès forgent un sentiment de confiance qui aide par capitalisation à affronter les niveaux supérieurs. Ce mécanisme utilise ainsi le principe de l’habituation décrit dans l’article sur la peur ( La cité de la Peur)
 
Ainsi les trois grands principes à retenir sur l’EPR :
 
  1. En cas d’exposition prolongée à une situation l’angoisse finit toujours par retomber
  2. En cas d’exposition répétée l’anxiété finit par être de moins en moins intense
  3. En cas d’exposition répétée l’anxiété maximale dure de moins en moins longtemps
Toutes les études montrent que c’est cet outil qui est le plus efficace statistiquement dans la prise en charge des TOC (voir TOC en chiffres).
 
Voici le schéma d’une thérapie comportementale :
1 Relevé des obsessions, des compulsions et des évitements qui décrivent le trouble
2 Compréhension et apprentissage des principes de l’EPR
3 Réalisation d’un exercice test
4 Choix et hiérarchisation des situations cibles
5 Mise au point des étapes successives en autant d’exercices nécessaires
6 Réalisation des exercices successifs
7 Maintien de l’acquis obtenu
 
2- Le versant cognitif
 
Le deuxième outil est la thérapie cognitive. En effet, en TCC nous nous intéressons à la façon dont le cerveau traite l’information. C’est à dire la façon dont nous interprétons les événements extérieurs mais aussi nos événements intérieurs, nos pensées. Ceci s’adresse plus spécifiquement aux obsessions. La plupart du temps lorsque les rituels ne sont plus pratiqués la personne a réalisé qu’il ne s’est rien passé de catastrophique. Ainsi les obsessions prennent moins d’importance puisque sans véritable conséquence et elles rejoignent le flot indiscontinu des pensées.
Parfois ces obsessions sont fortement ancrées et il faut utiliser un autre outil : la thérapie cognitive. Ceci consiste à remettre en question sa croyance. Ainsi après avoir identifié les pensées obsédantes et leurs conséquences catastrophiques éventuelles nous pouvons travailler quelques exercices tels que:
  • Examiner ce qui va dans le sens de la pensée et ce qui va à son encontre
  • Etablir une contre pensée réaliste par exemple « j’ai attrapé le sida en touchant cette tache rouge » pensée alternative « on n’attrape pas le sida comme cela »
  • Demander un avis extérieur ou considérer « est-ce que mon amie le ferait »
Pour résumer, la TCC est une thérapie où l’on apprend une autre façon de gèrer ses obsessions. Qui dit apprentissage dit prise de risque. Tout est donc affaire, avec l’aide du thérapeute, de prendre des risques mesurés pour lesquels le succès est atteignable. Souvent la personne souffrant de TOC se place elle même dans une exposition trop intense qui la renforce dans son incapacité à gérer.  
 
TOC EN ACT
 
Comme j’ai pu l’expliquer dans l’article sur l’Acceptance and Commitment Thérapie, les thérapies d’acceptation et d’engagement, troisième vague des TCC, le but est d’abord d’identifier la LUTTE.
 
Et lorsque l’on parle de TOC, la lutte représente un réel combat:  « je me bats contre mon TOC ». La lutte prend parfois une forme de combat contre quelque chose qui est à la fois extérieur et intérieur à soi. Comme vous l’aurez compris plus haut, le TOC vient des solutions données à l’angoisse, d’une faible tolérance à l’angoisse. La première stratégie TCC est de faire baisser l’angoisse. Avec cette seconde nous allons expérimenter l’augmentation de la tolérance à l’angoisse.
 
Après avoir identifié la lutte, il y a un principe fondamental à comprendre : Quand il n’y a plus de combattants il n’y a plus de combat. Si un boxeur décide de quitter le ring, le combat s’arrête. C’est ce que nous avons pu observer dans les troubles du comportement alimentaire avec la restriction cognitive. Plus je me dis « il ne faut pas », plus le combat fait rage. Donc notre premier travail va être d’observer comment cette lutte nous éloigne de la personne que nous aimerions être ou de ce que nous aimerions faire réellement soit la phrase suivante:
 
Étant donné ce qui est important pour moi dans la vie, suis-je prêt ici et maintenant, à ressentir ce qui se présentera, et à faire ce qui me fait avancer vers mes valeurs (1).
 
Tenir dans la tourmente de l’obsession face à la tentation du rituel en attendant que l’orage passe.
 
Ainsi un outil comme le mindfullness, technique de pleine conscience (sorte de méditation), va consister à observer et se détacher de ces pensées et de cette anxiété: « une pensée n’est qu’une pensée », « la pensée  kalachnikov ne tue pas, la kalachnikov oui ».
 
Après avoir travaillé cela en thérapie, l’objectif va être d’identifier les valeurs vers lesquelles nous souhaitons avancer. Soit : « Qu’aimerais-je faire ou devenir avec le temps que je ne consacrerai plus à lutter contre mon TOC? »
 
Ceci permet alors de tenir dans la difficulté au nom de quelque chose de plus important. Qui supporterait les douleurs d’un accouchement en dehors de son contexte?
Les actions menées se feront alors en fonction de leur contexte soit des valeurs soit de la lutte.
 
En résumé: Face à une action la question « TOC ou pas TOC »?
 
 
LA TCC DU TOC EN CHIFFRE
 
Comme j’ai pu maintes fois vous le répéter, les TCC ne sont pas une recette miracle mais de loin les mieux validées ou prouvées. Selon les études (1,2) menées sur l’intérêt des TCC dans le TOC disons que l’on peut résumer cela en deux phrases:
  1. La majeure partie des patients pris en charge améliorent leur troubles (60%) voire s’en séparent (30%).
  2. Les personnes qui restent dans la chronicité de TOC sont celles qui ne se soignent pas ou pas complètement.
Sur ce dernier item, sachez qu’il y a un temps pour tout même lorsque l’on souffre. Il y a des moments où, même en grande souffrance, le changement n’est pas possible car nous ne sommes pas prêts. Parfois l’angoisse de changer donc d’échouer peut être un fort facteur d’abandon. Le changement nécessite de la maturation et du temps, ce que nous ne sommes pas parfois aptes à entendre.
A propos des traitements médicamenteux, sachez que les antidépresseurs sont très utiles dans le TOC. Ils ont montré leur efficacité et ils sont très utiles pour suivre une thérapie. Malheureusement l’expérience montre que les progrès réalisés grâce aux antidépresseurs ne se maintenaient que si une thérapie est suivie conjointement. Les antidépresseurs sont donc une bouée et la thérapie consiste à nous apprendre à nager pour ensuite lâcher la bouée.
 
 
VIVRE A COTE D’UN TOC
 
Vivre avec une personne atteinte de trouble obsessionnel compulsif est parfois très douloureux. Si vous souhaitez aider votre conjoint ou bien un membre de votre famille, voici quelques conseils:
  1. Informez vous (ce blog est aussi là pour ça), achetez des livres comme celui que je vous conseille en bas de page.
  2. Si la personne ne sait pas qu’elle souffre d’un TOC aidez la à le repérer à l’aide de lectures et pourquoi pas grâce au questionnaire.
  3. Evitez de personnaliser. En effet le rôle de la famille peut avoir un rôle néfaste pour la personne atteinte de TOC. Evitez les jugements de valeurs et la culpabilisation. Pratiquez l’à priori du « doute positif » soit: la personne fait toujours ce qu’elle peut face à son TOC. Inutile de dire « secoue-toi », « aie un peu de volonté ».
  4. Observer votre implication dans le TOC. En effet il n’est pas rare que la personne souffrant de TOC implique les partenaires dans les évitements. Par exemple, faire ouvrir des portes ou faire vérifier le fermeture du gaz. S’il ne faut pas supprimer brutalement cela, il faut être attentif à ne pas en faire plus.
  5. Devenez un partenaire thérapeutique. Oui! La thérapie n’est pas réservée au seul thérapeute! Par vos encouragements et votre soutien vous réaliserez le meilleur ressort pour rebondir face au TOC. Vous pouvez également convenir d’un contrat « comment puis-je t’aider quand  tu ritualises? » ou encore « que puis je faire d’acceptable pour toi, est ce que poser mes chaussures ici le serait? »
  6. Soyez indulgent mais pas trop…dur équilibre me direz vous.
  7. Apprenez à gérer votre stress par la respiration ou autre. Apprendre le calme est le meilleur moyen pour le transmettre à l’autre
  8. ENCOURAGEZ !  Pourquoi ne pas fêter un progrès important! Cela vous rapprocherait à la fois de votre partenaire mais aussi des valeurs : LA VIE
PETIT TRUC CONTRE TOC
 
Comme à la fin de chaque article voici un petit exercice.
C’est quelque chose que l’on peut faire également pour ses enfants. Vous allez construire votre premier outil anti-TOC ou anti-stress.
Prenez une feuille de papier, la plus précieuse qui soit, et découpez un morceau, 1/4 par exemple.Prenez votre stylo le plus magique. Incrivez alors la formule magique en toute lettre et en capitale, sans cela le philtre ne serait pas efficace: Inscrivez donc cette incantation :
 
CA VA PASSER
 
Repliez ce parchemin et glissez le dans votre poche. Lors de votre prochaine crise de TOC, sortez le et lisez le plusieurs fois à haute voix.
 
Cette incantation est encore plus efficace quand elle écrite par une personne chère voire vos enfants. Cela devient un important soutien en cas de difficulté.
 
Cela peut certainement faire sourire, peut être jugez vous cet exercice trop léger en regard de votre souffrance. Ne sous-estimez pas la puissance des mots et celle des intentions… essayez, vous n’avez rien à perdre!.

A bientôt

Yannick

Référence:
 
LE LIVRE à acheter « Je ne peux m’arrêter de laver, vérifier, compter » du Docteur Alain Sauteraud et dont je me suis beaucoup inspiré pour cet article.
LE SITE de l’association française sur les TOC : http://www.aftoc.org/
1:Faire face à la souffrance Benjamin Schoendorff
2: Eisen J. et Steketee G., « Course of illness in obsessive compulsive disorder », art. cité
3: Eisen J. L., Goodman W.K., Keller M. B., Waeshaw M. G., DeMarco L. M., Luce D. D et Rasmussen S. A., « Patterns of remission and relapse in obsessive compulsive disorder : a 2-year prospective study », Journal of Clinical Psychiatry, 60, 5, 346-351, 1999.
 
Une dernière étude sur ACT cette fois-ci
 
Twohig, M. P., Hayes, S. C., Plumb, J. C., Pruitt, L. D., Collins, A. B., Hazlett-Stevens, H. & Woidneck, M. R. (2010) A randomized clinical trial of Acceptance and Commitment Therapy vs. Progressive Relaxation Training for obsessive compulsive disorder. Journal of Consulting and Clinical Psychology, 78, 705-716. ECR (N = 79) comparant ACT pour le TOC à la relaxation progressive. Bons résultats pour l’ACT, y compris pour la dépression. TOC.

Psychologue aux multiples influences je base ma pratique de prise en soin sur la thérapie d'acceptation et d’engagement, la psychologie positive ainsi que les thérapies cognitivo-comportementales. En institution, en cabinet de ville, en formation professionnelle ou encore en tant que Blogueur ma vision de la personne en souffrance est bien celle d'une personne non pas "malade" mais plutôt "coincée": En devenir. C'est ainsi à travers une pratique mêlant psychologie, philosophie, humour et métaphores que je voue mon activité professionnelle à aider la personne à avancer vers ce qui compte pour elle.

Un commentaire

  • Anonyme

    Merci de parler aussi de l'entourage. Je réalise combien c'est difficile pour mes proches et le constat qu'ils font c'est "je ne sais pas quoi faire, je suis désemparé ". Que répondre à ça ? Comment les aider à les supporter ?

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